L’appel d’offres relatif au projet de l’autoroute Oued Zarga-Bousalem a été lancé début novembre. Une nouvelle qui a fait le bonheur de tous les citoyens du Nord-Ouest et particulièrement des habitants du gouvernorat de Jendouba, et ce, vu à l’importance de ce projet grandiose qui va certainement avoir un impact sur l’activité économique de la région.
L’intérêt présidentiel pour la région et son désir de bien l’intégrer dans la stratégie de développement intégral se sont manifestés, encore une fois, par les instructions données en vue d’accélérer la réalisation de ce projet, qui s’inscrit dans le processus de développement global pour la promotion de la région et en faire un véritable pôle de développement important. Réalisation de deux bretelles
Il est à remarquer que l’autoroute allant de la capitale jusqu'à la localité d’Oued Zarga constitue la première tranche de l’autoroute Tunis-Bousalem.
Le tronçon Oued Zarga-Bousalem s’étendra sur 70km, s’y ajoutent deux bretelles, l’une de 6km reliant cette autoroute à la ville de Béja et l’autre de 8km reliant l’autoroute à la ville de Bousalem.
Ce projet, dont le coût global est estimé à 500 MD, peut être qualifié de grandiose à tous les points de vue. Il constitue la première phase de l’autoroute transmaghrébine, qui débouche sur l’Algérie, où elle sera connectée à l’autoroute algérienne Est-Ouest en construction par un consortium sino-japonais.
Sa réalisation va certainement contribuer à l’amélioration de la circulation entre l’Ouest et le Nord-Ouest du pays, puisque la ville de Béja sera à une heure de route de Tunis, et celle de Bousalem à une heure et demie.
Ce couloir agricole de la vallée de Medjerda, grenier de la Tunisie, permettra de rendre fluide le transport des produits agricoles, vers la métropole tunisoise de 2 millions d’habitants.
Il facilitera aussi le flux touristique vers la région de Tabarka-Ain Draham, et l’accès aux villes historiques, Dougga, Bulla Regia et autre Sierra Venéria, l’actuelle Le Kef, contribuera au développement du tourisme écologique et fera de la région de Jendouba un pôle de développement régional attractif et accessible.
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jeudi 23 décembre 2010
Le pétrole permettra-t-il un divorce à l’amiable au Soudan
Le Sud regorge de pétrole, mais n’a pas de pipeline pour l’exporter, et le Nord a peu de pétrole, mais un pipeline à louer
Ressource phare au cœur de nombreux conflits, le pétrole pourrait aujourd'hui favoriser un divorce à l'amiable entre le nord et le sud du Soudan, car le Sud regorge d'or noir, mais n'a pas de pipeline pour l'exporter, et le Nord a peu de pétrole, mais un pipeline à louer.
La soif insatiable de pétrole a fait des ravages pendant la guerre civile Nord-Sud, le pouvoir à Khartoum ayant utilisé à la fin des années 80 des milices arabes nomades afin de sécuriser l'accès à de précieux puits situés en territoire sudiste. La rébellion sudiste exigeait de son côté un partage de la manne pétrolière de la région. L'accord de paix de 2005 ayant mis fin à plus de deux décennies de combats sanglants entre les deux régions assure un partage équitable du pétrole pompé au Sud, mais pas au Nord.
Plus vaste pays d'Afrique, le Soudan est doté de réserves estimées aujourd'hui à plus de six milliards de barils. Or, les trois-quarts de cette manne gisent dans des zones limitrophes et au Sud-Soudan, région qui doit se prononcer le 9 janvier sur sa sécession.
Le Nord et le Sud négocient actuellement le partage de la manne pétrolière.
Plus précisément, ils discutent d'une formule garantissant aux deux régions des revenus pétroliers, le Sud essentiellement par sa production, et le Nord par la location de son oléoduc.
«Le pétrole peut certainement être un facteur de paix au Soudan», car les deux régions ont besoin l'une de l'autre, explique à l'AFP Dana Wilkins, de l'ONG britannique Global Witness.
Le budget du gouvernement semi-autonome du Sud-Soudan dépend à 98% des royalties sur le pétrole. «Sans oléoduc, les Sudistes ne peuvent rien faire avec leur pétrole à part peut-être le boire», ironise un observateur de la scène politique.
Le pétrole sudiste transite actuellement par un long pipeline traversant le Nord jusqu'à Port-Soudan, sur la mer Rouge. Le projet alternatif d'oléoduc reliant le Sud-Soudan au Kenya est jugé onéreux par les analystes et prendrait de toute façon des années à se réaliser.
Par ailleurs, la compagnie d'Etat soudanaise Sudapet détient des parts dans des consortiums internationaux pompant le pétrole du Sud, des actions que ne détient pas l'entreprise d'Etat sudiste Nilepet, ce qui vient compliquer une équation déjà complexe.
«Le pétrole peut faciliter la paix, mais chaque partie doit accepter que l'autre touchera une part significative des revenus pétroliers», a souligné Espen Barth Eide, vice-chef de la diplomatie norvégienne, lors d'un entretien avec l'AFP la semaine dernière au Soudan.
La Norvège, pays pétrolier scandinave, offre actuellement son expertise aux deux parties sur cette question épineuse du partage de la manne pétrolière.
«Les deux parties peuvent aussi tout saboter, le Sud en retenant la production, et le Nord en refusant de l'acheminer. Les deux perdraient alors de l'argent», souligne-t-il.
«Il est donc dans l'intérêt des deux parties d'en arriver à un accord transparent», doté de «mécanismes de vérification» de la production et du transport, afin de maintenir une paix «durable», souligne Dana Wilkins.
Le pétrole est la première source de devises étrangères pour le gouvernement soudanais, sous sanctions américaines.
A Khartoum, les autorités se préparent déjà à la sécession et donc à une baisse de leur revenus pétroliers.
«L'impact de la sécession sur l'économie, le commerce extérieur et les réserves de la Banque centrale sera moins prononcé que celui de la crise financière l'an dernier, à la différence toutefois que la crise financière était temporaire, alors que là ça sera permanent», souligne Saber Mohamed Al-Hassan, gouverneur de la Banque centrale.
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Ressource phare au cœur de nombreux conflits, le pétrole pourrait aujourd'hui favoriser un divorce à l'amiable entre le nord et le sud du Soudan, car le Sud regorge d'or noir, mais n'a pas de pipeline pour l'exporter, et le Nord a peu de pétrole, mais un pipeline à louer.
La soif insatiable de pétrole a fait des ravages pendant la guerre civile Nord-Sud, le pouvoir à Khartoum ayant utilisé à la fin des années 80 des milices arabes nomades afin de sécuriser l'accès à de précieux puits situés en territoire sudiste. La rébellion sudiste exigeait de son côté un partage de la manne pétrolière de la région. L'accord de paix de 2005 ayant mis fin à plus de deux décennies de combats sanglants entre les deux régions assure un partage équitable du pétrole pompé au Sud, mais pas au Nord.
Plus vaste pays d'Afrique, le Soudan est doté de réserves estimées aujourd'hui à plus de six milliards de barils. Or, les trois-quarts de cette manne gisent dans des zones limitrophes et au Sud-Soudan, région qui doit se prononcer le 9 janvier sur sa sécession.
Le Nord et le Sud négocient actuellement le partage de la manne pétrolière.
Plus précisément, ils discutent d'une formule garantissant aux deux régions des revenus pétroliers, le Sud essentiellement par sa production, et le Nord par la location de son oléoduc.
«Le pétrole peut certainement être un facteur de paix au Soudan», car les deux régions ont besoin l'une de l'autre, explique à l'AFP Dana Wilkins, de l'ONG britannique Global Witness.
Le budget du gouvernement semi-autonome du Sud-Soudan dépend à 98% des royalties sur le pétrole. «Sans oléoduc, les Sudistes ne peuvent rien faire avec leur pétrole à part peut-être le boire», ironise un observateur de la scène politique.
Le pétrole sudiste transite actuellement par un long pipeline traversant le Nord jusqu'à Port-Soudan, sur la mer Rouge. Le projet alternatif d'oléoduc reliant le Sud-Soudan au Kenya est jugé onéreux par les analystes et prendrait de toute façon des années à se réaliser.
Par ailleurs, la compagnie d'Etat soudanaise Sudapet détient des parts dans des consortiums internationaux pompant le pétrole du Sud, des actions que ne détient pas l'entreprise d'Etat sudiste Nilepet, ce qui vient compliquer une équation déjà complexe.
«Le pétrole peut faciliter la paix, mais chaque partie doit accepter que l'autre touchera une part significative des revenus pétroliers», a souligné Espen Barth Eide, vice-chef de la diplomatie norvégienne, lors d'un entretien avec l'AFP la semaine dernière au Soudan.
La Norvège, pays pétrolier scandinave, offre actuellement son expertise aux deux parties sur cette question épineuse du partage de la manne pétrolière.
«Les deux parties peuvent aussi tout saboter, le Sud en retenant la production, et le Nord en refusant de l'acheminer. Les deux perdraient alors de l'argent», souligne-t-il.
«Il est donc dans l'intérêt des deux parties d'en arriver à un accord transparent», doté de «mécanismes de vérification» de la production et du transport, afin de maintenir une paix «durable», souligne Dana Wilkins.
Le pétrole est la première source de devises étrangères pour le gouvernement soudanais, sous sanctions américaines.
A Khartoum, les autorités se préparent déjà à la sécession et donc à une baisse de leur revenus pétroliers.
«L'impact de la sécession sur l'économie, le commerce extérieur et les réserves de la Banque centrale sera moins prononcé que celui de la crise financière l'an dernier, à la différence toutefois que la crise financière était temporaire, alors que là ça sera permanent», souligne Saber Mohamed Al-Hassan, gouverneur de la Banque centrale.
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Le CETTEX se lance dans l'emploi des cadres
Le Centre technique du Textile (CETTEX) s’est engagé avec l’Agence Nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) à former 80 jeunes diplômés sur trois ans, dans des spécialités difficiles pour permettre leur intégration dans le secteur du textile et de l’habillement. Cette action s’inscrit dans le cadre du programme du Contrat d’Insertion des Diplômés de l’Enseignement supérieur (CIDES).
On note que le CIDES a pour objet de permettre aux bénéficiaires d’acquérir des qualifications professionnelles en alternance dans le secteur textile et de l’habillement ainsi que dans le CETTEX. Ce programme permet une employabilité immédiate des jeunes diplômés. Le CETTEX offre 400 heures de formation en cours théoriques et 400 heures de stage pratique dans des entreprises. Cette formation s’étale sur une année.
Le CETTEX procède d’abord à la sélection des candidats, parmi les demandeurs d’emploi, tout en respectant les critères de motivation et de proximité géographique. Ensuite, il prospecte les entreprises pour connaître leur besoin en main-d’œuvre qualifiée. Enfin, il assure la formation qui n’est entamée que lorsque le bénéficiaire aura signé un contrat d’un an dans une entreprise du secteur. La première phase du projet est en cours de réalisation
La formation que propose le CETTEX est subdivisée en cinq spécialités, à savoir la qualité du produit, les méthodes, le finissage, la maintenance et le modélisme industriel.
Tout pour l’emploi
Rappelons que l’année dernière déjà, le programme présidentiel tablait sur le recrutement de 7000 diplômés du supérieur en chômage de longue durée sur un total de 20 mille jeunes inscrits sur la liste élaborée par les bureaux de l’emploi dans les régions.
Une enveloppe de 18 millions de dinars a été réservée en vue de réaliser un meilleur taux d’intégration au profit de cette catégorie, notamment dans des entreprises privées, respectant les spécificités des catégories concernées et le potentiel d’intégration des différentes régions du pays.
L’Etat a tenu, à travers ce programme, à permettre à cette catégorie d’acquérir des compétences et des aptitudes professionnelles adaptées aux postes d’emploi disponibles.
Le programme offre plusieurs avantages au demandeur d’emploi et à l’entreprise d’accueil, tout en assurant en parallèle une formation complémentaire de 400 heures au sein de l’entreprise ou à l’extérieur, prise en charge par l’Etat.
En outre, le stagiaire bénéficie, durant la période du stage (1 an), d’une prime de 150 dinars par mois fournie par l’Etat en plus d’une prime complémentaire équivalente allouée par l’entreprise.
Pour sa part, l’entreprise bénéficie d’une prime de mille dinars, au terme de l’année de recrutement, outre la prise en charge par l’Etat des contributions sociales patronales pendant 7 ans (100% durant deux ans puis progressivement 85% et 25%).
La période de stage est couronnée par l’intégration définitive des personnes concernées dans l’entreprise, sachant qu’une prime supplémentaire de 50 dinars est accordée au stagiaire résidant hors du gouvernorat dans lequel est située l’activité de l’entreprise formatrice.
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On note que le CIDES a pour objet de permettre aux bénéficiaires d’acquérir des qualifications professionnelles en alternance dans le secteur textile et de l’habillement ainsi que dans le CETTEX. Ce programme permet une employabilité immédiate des jeunes diplômés. Le CETTEX offre 400 heures de formation en cours théoriques et 400 heures de stage pratique dans des entreprises. Cette formation s’étale sur une année.
Le CETTEX procède d’abord à la sélection des candidats, parmi les demandeurs d’emploi, tout en respectant les critères de motivation et de proximité géographique. Ensuite, il prospecte les entreprises pour connaître leur besoin en main-d’œuvre qualifiée. Enfin, il assure la formation qui n’est entamée que lorsque le bénéficiaire aura signé un contrat d’un an dans une entreprise du secteur. La première phase du projet est en cours de réalisation
La formation que propose le CETTEX est subdivisée en cinq spécialités, à savoir la qualité du produit, les méthodes, le finissage, la maintenance et le modélisme industriel.
Tout pour l’emploi
Rappelons que l’année dernière déjà, le programme présidentiel tablait sur le recrutement de 7000 diplômés du supérieur en chômage de longue durée sur un total de 20 mille jeunes inscrits sur la liste élaborée par les bureaux de l’emploi dans les régions.
Une enveloppe de 18 millions de dinars a été réservée en vue de réaliser un meilleur taux d’intégration au profit de cette catégorie, notamment dans des entreprises privées, respectant les spécificités des catégories concernées et le potentiel d’intégration des différentes régions du pays.
L’Etat a tenu, à travers ce programme, à permettre à cette catégorie d’acquérir des compétences et des aptitudes professionnelles adaptées aux postes d’emploi disponibles.
Le programme offre plusieurs avantages au demandeur d’emploi et à l’entreprise d’accueil, tout en assurant en parallèle une formation complémentaire de 400 heures au sein de l’entreprise ou à l’extérieur, prise en charge par l’Etat.
En outre, le stagiaire bénéficie, durant la période du stage (1 an), d’une prime de 150 dinars par mois fournie par l’Etat en plus d’une prime complémentaire équivalente allouée par l’entreprise.
Pour sa part, l’entreprise bénéficie d’une prime de mille dinars, au terme de l’année de recrutement, outre la prise en charge par l’Etat des contributions sociales patronales pendant 7 ans (100% durant deux ans puis progressivement 85% et 25%).
La période de stage est couronnée par l’intégration définitive des personnes concernées dans l’entreprise, sachant qu’une prime supplémentaire de 50 dinars est accordée au stagiaire résidant hors du gouvernorat dans lequel est située l’activité de l’entreprise formatrice.
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mercredi 22 décembre 2010
Médina de Tunis:animation culturelle permanente
Dans le cadre de l'animation du circuit culturel et touristique de la Médina de Tunis, M. Abderraouf El Basti, ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine a effectué, mardi après-midi, une visite dans la médina, prenant connaissance des diverses manifestations culturelles organisées par la délégation régionale de la culture et de la sauvegarde du patrimoine et le gouvernorat de Tunis, à l'occasion des vacances d'hiver.
Le ministre qui était accompagné de cadres régionaux, a quitté la place de la Kasbah pour atteindre le café Chaouachine où l'attendait un spectacle de fédaoui de l'artiste Tarek Zorgati, avec ses contes captivants.
M.El Basti a ensuite visité l'hotel Dar El Médina qui se prête à une approche plus contemporaine du tourisme culturel et de l'hôtellerie de charme.
Après avoir assisté aux moments forts d'un spectacle décliné par une troupe folklorique égyptienne, à la place Bir Lahjar, le ministre a inauguré le salon national des arts plastiques pour enfants, au club Tahar Haddad. Environ 68 enfants issus des écoles relevant du gouvernorat de Tunis participent à ce salon avec des tableaux comportant beaucoup de couleurs, des motifs décoratifs et un amour immense de la nature.
Le club Tahar Haddad abrite aussi une exposition de masques géants de personnages de légende ainsi que la présentation d'un conte "Bab Aziz" de Hatem Bourial, dans le cadre du Festival du conte.
Les activités culturelles et recréatives se poursuivront à travers le circuit culturel et touristique de la Médina, dans le cadre de la manifestation" un hiver chaud" qui se déroule du 18 décembre 2010 au 2 janvier 2011 comprenant plusieurs représentations théâtrales, cinématographiques et chorégraphiques.
Intégration de la femme rurale dans le circuit socio-économique dans la région du Kef
Les conditions de vie de la femme rurale se sont, nettement, améliorées dans le gouvernorat du kef où l'élément féminin est de plus en plus intégré dans le circuit socioéconomique.
C'est ainsi que plusieurs projets de développement intégré ont associé la femme rurale, notamment en matière de création de sources de revenu et d'amélioration des conditions de vie des ménages ciblés, essentiellement dans les délégations de kalaa khasba, du Sers et de Sakiet Sidi Youssef.Ainsi, plusieurs activités ont été développées au cours des dernières années de façon à soutenir le revenu familial, en particulier par le biais de la cuniculture, de l'élevage bovin laitier et des cultures en irrigué.
D'autres activités de promotion des petits métiers, doublées de séances d'éducation sanitaire et de formation professionnelle ont été, aussi, réalisées avec le concours du milieu associatif, impliquant, essentiellement, la Fondation El Kef pour le développement régional, l'Association de promotion du logement et de l'emploi et des Associations régionales de développement.
Certaines femmes ont, même, réussi à agrandir leur projet en y intégrant l'arboriculture, les cultures fourragères et l'élevage laitier.
De son côté, le nouveau projet relatif à l'acquisition de trois mille vaches laitières de race pure lancé, récemment, en partenariat entre la Banque tunisienne de solidarité et les coopératives agricoles de Dahmani et de Nebeur devra favoriser une plus grande indépendance financière de la femme rurale dans la région.
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